Bulletin de liaison de la Céramique égyptienne 32.
MARCHAND Sylvie (éd. scientifique).

Bulletin de liaison de la Céramique égyptienne 32.

IFAO
Prix régulier €47,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 30765
Format 16,5 X 24,5
Détails 320 p., relié. nombreuses ill. et figures. relié.
Publication Le Caire, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782724710182

Cette nouvelle livraison du Bulletin de liaison de la céramique égyptienne (BCE 32) présente dans une première partie l’actualité de la recherche avec son « Parcours régional ». Il s’enrichit cette année encore de l’apport de travaux archéologiques qui mettent à l’honneur la question des productions des céramiques et des ateliers de potiers. Le premier article est une synthèse qui allie analyses chrono-typologiques et analyses pétrographiques des productions céramiques de la région de la Marmarique en argile calcaire pour les époques ptolémaïque et romaine (cf. Möller, Rieger, Vetter, Toniolo, Nicolay). Le second article décrit les fours céramiques d’époque romaine de l’oasis d’El-Hayz au sud de Bahariya (cf. Kučová, Weissová, Musil).

Les autres contributions présentent un mobilier céramique spécifique suivant un ordre géographique. La première concerne la Maréotique des puits, où des prospections systématiques ont mis au jour une collection de tessons bien datés de la fin de l’Ancien Empire, mettant ainsi en lumière l’occupation ancienne de la partie occidentale de cette région (cf. Simony, Pichot). Le second article offre des assemblages céramiques d’époque ottomane provenant des fouilles des murailles du Caire. La parution de mobilier céramique de cette époque souvent peu étudiée et publiée en Égypte est toujours appréciée (cf. Monchamp). Une troisième contribution nous livre un mobilier céramique spécifique tardo-hellénistique daté du ier s. av. J.-C. mis au jour dans le village de Philoteris au Fayoum. Le contexte archéologique de sa découverte est exceptionnel. En effet, les céramiques sont issues de la fouille du premier gymnasium de tradition grecque mis au jour en Égypte (cf. Hartmann). L’article suivant illustre la thématique du développement céramique régional entre la fin de l’Ancien Empire et la Première Période intermédiaire avec le mobilier du site d’Herakleopolis Magna/Ehnasya el-Medina en Moyenne Égypte (cf. Bader). Les deux articles suivants concernent le secteur de la nécropole thébaine sur la rive ouest avec du mobilier funéraire céramique du Nouvel Empire. Le premier présente des assemblages céramiques datés de la fin de la XVIIIe dynastie provenant des tombes du Ouadi Bahariya (cf. Abdelmonein). Le second offre une série de quatre vases provenant de tombes du Ouadi 300. Ces pichets décorés appartiennent à une production céramique bien connue et datée du début de la XVIIIe dynastie. La question de leur remploi à une époque ultérieure comme vase canope se pose, comme le prouvent les inscriptions en hiératique aux noms « des quatre fils d’Horus » visibles sur trois d’entre eux (cf. Eissa). Le dernier article de la première partie du volume concerne la nécropole de Qubbet el-Hawa proche d’Assouan. Il présente le mobilier céramique contemporain de la construction de la tombe de Serenpout Ier, gouverneur au Moyen Empire sous le règne de Sésostris Ier pendant la XIIe dynastie (cf. López Muñoz).

La seconde partie de l’ouvrage offre une contribution sur la céramique méroïtique locale faite à la main, appartenant au groupe céramique black-burnished, découverte dans le cimetière de Faras au nord de la Nubie dans l’actuel Soudan. Il s’agit d’une étude technique approfondie, alliée à des analyses pétrographiques et chimiques. Elle nous rappelle la diversité et la complexité des céramiques dites « faites à la main » souvent injustement mal appréhendées (cf. Kilroe, Spataro).

Cette nouvelle livraison du Bulletin de liaison de la céramique égyptienne (BCE 32) présente dans une première partie l’actualité de la recherche avec son « Parcours régional ». Il s’enrichit cette année encore de l’apport de travaux archéologiques qui mettent à l’honneur la question des productions des céramiques et des ateliers de potiers. Le premier article est une synthèse qui allie analyses chrono-typologiques et analyses pétrographiques des productions céramiques de la région de la Marmarique en argile calcaire pour les époques ptolémaïque et romaine (cf. Möller, Rieger, Vetter, Toniolo, Nicolay). Le second article décrit les fours céramiques d’époque romaine de l’oasis d’El-Hayz au sud de Bahariya (cf. Kučová, Weissová, Musil).

Les autres contributions présentent un mobilier céramique spécifique suivant un ordre géographique. La première concerne la Maréotique des puits, où des prospections systématiques ont mis au jour une collection de tessons bien datés de la fin de l’Ancien Empire, mettant ainsi en lumière l’occupation ancienne de la partie occidentale de cette région (cf. Simony, Pichot). Le second article offre des assemblages céramiques d’époque ottomane provenant des fouilles des murailles du Caire. La parution de mobilier céramique de cette époque souvent peu étudiée et publiée en Égypte est toujours appréciée (cf. Monchamp). Une troisième contribution nous livre un mobilier céramique spécifique tardo-hellénistique daté du ier s. av. J.-C. mis au jour dans le village de Philoteris au Fayoum. Le contexte archéologique de sa découverte est exceptionnel. En effet, les céramiques sont issues de la fouille du premier gymnasium de tradition grecque mis au jour en Égypte (cf. Hartmann). L’article suivant illustre la thématique du développement céramique régional entre la fin de l’Ancien Empire et la Première Période intermédiaire avec le mobilier du site d’Herakleopolis Magna/Ehnasya el-Medina en Moyenne Égypte (cf. Bader). Les deux articles suivants concernent le secteur de la nécropole thébaine sur la rive ouest avec du mobilier funéraire céramique du Nouvel Empire. Le premier présente des assemblages céramiques datés de la fin de la XVIIIe dynastie provenant des tombes du Ouadi Bahariya (cf. Abdelmonein). Le second offre une série de quatre vases provenant de tombes du Ouadi 300. Ces pichets décorés appartiennent à une production céramique bien connue et datée du début de la XVIIIe dynastie. La question de leur remploi à une époque ultérieure comme vase canope se pose, comme le prouvent les inscriptions en hiératique aux noms « des quatre fils d’Horus » visibles sur trois d’entre eux (cf. Eissa). Le dernier article de la première partie du volume concerne la nécropole de Qubbet el-Hawa proche d’Assouan. Il présente le mobilier céramique contemporain de la construction de la tombe de Serenpout Ier, gouverneur au Moyen Empire sous le règne de Sésostris Ier pendant la XIIe dynastie (cf. López Muñoz).

La seconde partie de l’ouvrage offre une contribution sur la céramique méroïtique locale faite à la main, appartenant au groupe céramique black-burnished, découverte dans le cimetière de Faras au nord de la Nubie dans l’actuel Soudan. Il s’agit d’une étude technique approfondie, alliée à des analyses pétrographiques et chimiques. Elle nous rappelle la diversité et la complexité des céramiques dites « faites à la main » souvent injustement mal appréhendées (cf. Kilroe, Spataro).